La coopération crée l’unité

Le secret d’une vie joyeuse et paisible réside dans le développement de l’unité humaine. Là où l’unité existe, les gens s’entendent, s’aiment, se soucient les uns des autres et s’aident à surmonter les défis de la vie.
Nous pouvons commencer à prendre des mesures pour développer l’unité en apprenant l’art de la coopération, un apprentissage où l’on s’exerce à vivre une vie d’unité. La coopération est dynamique; c’est une action où l’on participe à la création progressive d’un état d’esprit: l’unité. Étant devenue une habitude, la coopération fait partie intégrante de notre être et lorsqu’elle est naturellement ancrée en nous, elle devient alors un modèle d’unité humaine pour les autres. Là où il y a coopération, il y a travail d’équipe! Ainsi, convergeant vers un même but, ce que nous entreprendrons dans l’unité sera voué au succès, puisque chaque membre de l’équipe assumera sa tâche pour atteindre ensemble le but ultime.
Voici à ce propos l’histoire d’un homme qui avait deux animaux : un âne et un cheval. À chaque récolte abondante, il se rendait au village pour la vendre, et comme il ne voulait pas abuser de son cheval, il chargeait le tout sur le dos de l’âne. Le fermier voulait préserver sa monture, croyant que son cheval aurait plus de valeur s’il était monté par un cavalier, que s’il transportait une charge.
Un jour, l’âne se sentit accablé par ce fardeau. Il était épuisé et au bord de la dépression.
Il dit au cheval:
– Ce poids est bien trop lourd pour moi; il va me briser le dos. Je n’arriverai pas à tenir le coup! Quand nous irons au marché aujourd’hui, est-ce que tu pourrais m’aider en partageant la charge?
Le cheval offusqué lui répondit:
– Ce n’est pas mon travail. C’est le tien! Ton travail consiste à transporter des charges, moi, je ne fais pas ce genre de besogne!
L’âne ajouta aussitôt:
– Oui, tout le monde sait combien tu es fort. Les chevaux tirent des charrettes et ils sont parfois montés par de lourds cavaliers. Tu sais très bien que tu es assez fort pour supporter une partie de ce fardeau. Pourquoi ne veux-tu pas m’aider? Le cheval lui répondit du tac au tac:
– Pas question. C’est indigne de moi. Ça! C’est ton travail!
L’âne avisa le cheval:
– Si tu en prends une partie, mon dos pourra guérir, et ensuite je n’aurai plus besoin de ton aide. Mais si tu refuses de m’aider, ce poids me tuera sûrement. Le cheval rétorqua:
– Ce n’est pas mon problème et ce n’est pas non plus mon travail; fais ce que tu as à faire et cesse de te plaindre!
L’âne était bouleversé par ce refus. Il avançait péniblement le long de la route, transportant à lui seul la lourde charge en songeant:
– Je porte sur mon dos toute cette récolte destinée au marché qui rapportera au fermier assez d’argent pour acheter de la nourriture pour le cheval et pour moi. Je trime dur pour ce fourrage, et le cheval en profite sans lever le petit doigt. Cela me semble vraiment injuste.
Comme il peinait beaucoup à porter seul ce lourd fardeau et avançait en se traînant de plus en plus lentement, il demanda une dernière fois au cheval de l’aider, mais ce dernier refusa carrément.
La bourrique fit difficilement quelques kilomètres de plus, s’effondra d’un coup sous la lourde charge, mourant à la peine. Le fermier courut vers l’animal et vit qu’il était mort. Sans dire un mot, il détacha le bât et déplaça le lourd fardeau sur le dos du cheval.
Le fermier lui dit:
– Maintenant cheval, tu vas devoir porter la récolte. Et comme nous ne pouvons pas laisser ici l’âne mort, tu transporteras en plus son cadavre sur ton dos jusqu’à la ferme, afin que nous puissions en disposer convenablement.
Tout s’était déroulé comme l’âne l’avait prédit.
Le cheval réfléchissait aux conséquences de son geste:
– J’aurais dû écouter l’âne. Tout est de ma faute. Du seul fait d’avoir refusé de faire ma part d’efforts, je dois maintenant porter tout le chargement en plus d’emporter le corps mort de cette bourrique!
Cette histoire rappelle l’importance de fournir sa propre part de travail. Lorsque nous réfléchissons au concept du service désintéressé, cela nous montre les conséquences de laisser passer une occasion d’aider autrui, tout en pensant que c’est correct si l’autre fait tout le travail.
Combien de fois nous a-t-on demandé de l’aide et avons-nous refusé en croyant le travail indigne de nous? Avons-nous déjà répondu à quelqu’un qui nous demandait notre aide que nous ne faisions pas ce genre de travail? Nous pensons souvent qu’on ne devrait pas nous demander d’accomplir d’humbles fonctions ou des tâches subalternes. Nous voulons seulement faire le travail que nous aimons et refusons de partager des tâches que personne n’aime faire, mais qui cependant, doivent être faites.
Pensons au travail à effectuer dans une mission spirituelle… Il y a moult choses à faire. Certains travaux sont faciles, d’autres sont plus ardus; certains sont propres, mais d’autres demandent un nettoyage après. Peut-être, désirons nous laisser les autres se charger de toutes les besognes désagréables, mais ce faisant, ces personnes risquent de s’épuiser à la tâche. Si cela se produit, plus personne ne sera disponible pour accomplir le travail, et un jour cela pourrait nous être imposé. N’est-il pas préférable de fournir notre part d’efforts, afin d’alléger le fardeau? On peut y parvenir en faisant une rotation plutôt que de laisser une seule personne accomplir la même tâche jusqu’à épuisement et conséquemment voir la charge retomber entièrement sur nos épaules.
Cette histoire montre que nous devons fournir notre part de travail, notre part d’efforts, car en laissant l’autre personne effectuer tout le travail, elle pourra tomber malade ou s’épuiser. Alors, plus personne ne pourra partager le fardeau et nous devrons l’assumer seul.
Nombre de gens préfèrent regarder les autres prendre le relais plutôt que de s’investir. Nous sommes heureux de voir les autres cuisiner, nettoyer, porter de lourds objets et se charger des tâches subalternes. Si quelqu’un nous demande de l’aide, nous trouvons un million d’excuses pour justifier notre refus. Souvent, nous prenons tout des autres, sans rien donner de nous-mêmes.
Cela démontre une attitude égoïste au lieu d’une attitude altruiste. Nous ne pensons qu’à notre propre confort, ignorant celui des autres. Au fil du temps, celui qui aura porté seul le fardeau se fatiguera ou tombera malade et nous serons alors forcés de mettre la main à la pâte. À ce moment-là, nous n’aurons peut-être plus l’occasion d’épauler cette personne, car elle sera à bout. Alors, nous nous retrouverons à sa place et serons contraints de porter nous-mêmes le fardeau, comme dans l’histoire de l’âne et du cheval.
Le travail d’équipe et le partage s’avèrent importants, car la corvée est ainsi répartie et allégée. Cela implique plusieurs personnes au lieu d’une seule. La prochaine fois qu’il y aura une tâche à accomplir, réfléchissons à la façon dont nous pouvons y contribuer.
Alors que nous approchons de la période où le nouveau Centre de Chicago verra le jour, il y aura beaucoup de travail à faire. Nous pouvons nous asseoir et regarder tout le monde travailler, ou nous pouvons nous investir et aider. Les travaux porteront sur tous les aspects de la mission spirituelle et, quel que soit le seva que nous ferons nous en retirerons des bienfaits. Qu’il s’agisse de cuisiner, nettoyer ou créer quelque chose de nouveau, peu importe qui nous aidons, nous faciliterons la tâche de la personne qui l’effectue.
Réfléchissons à cette responsabilité unique que les grands Maîtres spirituels acceptent en endossant notre fardeau karmique. Certains de nos karmas passés sont portés sur les épaules du Maître spirituel qui nous a initiés. Pensez à ce qui se passerait s’il refusait de les porter, prétextant que ce n’est pas sa responsabilité. Nous serions seuls à porter cette charge karmique qui pourrait être si lourde que nous ne pourrions en supporter le poids. Alors, empreints de compassion, les Maîtres spirituels nous aident à porter le poids de nos karmas. De quelle façon? En allégeant continuellement notre charge. Alors, imitons-les! Allégeons à notre tour la charge des autres! Certes, nous ne pouvons pas endosser leurs karmas, mais nous pouvons leur donner un coup de main en leur apportant notre aide dans d’autres champs d’activités et ainsi leur faciliter la tâche. Travailler en équipe sur un même projet est tellement plus facile. En effet, lorsque nous travaillons tous ensemble et que nous nous partageons les tâches, personne ne ressent de tension.
Dans certaines cultures, les gens sont élevés dans la croyance que si l’on veut que quelque chose soit fait, on doit le faire soi-même. Dans d’autres cultures, les gens croient que le travail d’équipe aide à la réalisation de quoi que ce soit.
À ce propos, voici l’histoire d’un homme qui aimait jouer de la guitare. C’était un excellent guitariste et compositeur dont la musique charmait le cœur des gens. Il créait des mélodies en combinant des suites de notes et d’accords d’une beauté éthérée et avec un doigté exceptionnel. Le soir, il donnait des récitals que tous les auditeurs adoraient. Une fois le concert terminé, il déposait sa guitare dans un coin de la salle et faisait ses bagages.
Un soir, pendant qu’il rangeait son matériel, il entendit un bruit provenant de la guitare. Il se retourna, mais… personne ne touchait aux cordes. Alors il se demanda pourquoi elles se faisaient entendre ainsi. Mais, le son se faisait de plus en plus insistant. C’est alors qu’il se dirigea vers l’instrument et essaya de comprendre d’où venait tout ce bruit puisqu’il ne jouait pas.
Plus il se rapprochait, plus fort il entendait les cordes de sa guitare se disputer entre elles. La première corde qui normalement produisait un son aigu et éthéré, soulevant l’émotion des auditeurs, émettait un son désagréable, strident, criard, qui lui déchirait les oreilles. En écoutant plus attentivement, il entendit cette dernière se vanter:
– Avez-vous vu comment le public était réceptif à la musique aujourd’hui? Tout ça grâce à moi. Je suis la corde la plus importante. Sans moi, les gens n’aimeraient pas autant la musique.
La deuxième corde qui normalement s’harmonisait bien avec la première rétorqua:
– Excuse-moi, mais tu te trompes. Tes notes sont si aiguës que cela deviendrait ennuyeux sans mes notes un peu plus graves pour contrebalancer. C’est moi la corde la plus importante, car je suis plus agréable à écouter sur une plus longue période.
La troisième corde, qui n’était pas aussi aiguë se joignit au débat:
– Vous vous trompez toutes deux. Je peux jouer beaucoup plus d’airs que vous; je suis beaucoup plus dans le registre populaire. Ainsi, j’incite les gens à chanter en chœur au lieu d’écouter seulement. Je suis donc la corde la plus importante et celle dont on a le plus besoin.
La quatrième corde au son légèrement plus grave renchérit:
– Moi aussi je suis dans un registre qui incite une foule de gens à chanter. Ma tonalité légèrement plus grave fait de moi la corde la plus populaire de toutes.
La cinquième corde de s’opposer:
– Non! C’est moi! Lorsque ma corde vibre, un son plus riche et profond se fait entendre et le rythme que j’apporte donne aux gens l’envie de danser. Je suis donc la meilleure d’entre toutes les cordes.
Finalement, la sixième corde de sa voix basse leur dit:– Je suis le son le plus grave de tous. Je suis la corde qui donne le plus de rythme : celle qui entraîne les gens dans la danse. Sans moi, il n’y aurait rien de tout cela. Je suis indispensable, donc la meilleure!
Et voilà! Elles continuèrent leur débat houleux… Le guitariste était étonné d’entendre cette cacophonie. Il n’y avait plus de douceur dans leurs sons. Ils étaient devenus durs, criards, discordants; leur querelle produisait d’horribles sons. Il n’arrivait pas à croire que les six cordes qui en temps normal produisaient une si belle musique étaient devenues en se querellant désagréables à entendre.
Fatigué d’entendre la cacophonie causée par leur conflit, le guitariste se bouchant les oreilles avec ses doigts leur cria:
– Taisez-vous, s’il-vous-plaît! Vous vous querellez à savoir laquelle est la plus importante, et le bruit que vous faites est insupportable. Sachez qu’à mes oreilles, vous avez toutes la même valeur. Il n’y en a pas une qui produit un plus joli son que l’autre, mais ensemble vous réalisez une merveilleuse musique.
Soudainement, les cordes se turent. Alors le guitariste leur expliqua calmement que si l’une d’elles venait à manquer, il n’y aurait plus cette même harmonie, qu’elles étaient toutes d’égale importance lorsqu’il s’agissait d’exécuter de concert une merveilleuse musique.
– Il faut travailler en équipe et collaborer si on veut produire de belles mélodies ajouta le guitariste, mais quand vous agissez égoïstement, en pensant que chacune de vous est l’artisane de tous les beaux sons, alors personne ne voudra écouter votre musique. C’est désagréable de vous entendre vous quereller. Sachez que pour moi vous êtes toutes aussi belles et importantes l’une que l’autre.
– Regardez-moi: je joue avec mes dix doigts, mais supposons que je me blesse à un doigt, qu’arrivera-t-il? Peut-on dire que mon annulaire est plus important que mon index, ou mon pouce plus important que mon auriculaire? Non, ils ont tous leur importance. Ils travaillent ensemble pour jouer de la guitare.
Les cordes se firent humbles et réalisèrent qu’elles étaient toutes importantes et devaient travailler ensemble pour produire de la belle musique.
Le même principe s’applique lorsque nous parlons de la coopération et de l’unité humaine dans ce monde. Il ne suffit pas de dire aux autres d’assurer l’unité et la paix; nous devons nous-mêmes les intégrer pour que nos paroles soient efficaces.
Comment pouvons-nous vivre une vie basée sur la coopération et l’unité humaine? La première étape est de s’assurer de libérer son cœur de toute haine et tout préjugé envers ceux qui sont différents de nous. Nous devons développer un véritable amour dans notre cœur malgré leurs origines différentes de la nôtre. Nous devons éliminer tout préjugé et toute discrimination de notre cœur et de notre esprit, car selon l’adage: «C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle.» Si nous éprouvons de la haine envers quelqu’un, nous ne pourrons la dissimuler longtemps; elle sera immanquablement démasquée par nos paroles ou se manifestera sur notre visage. Nos actes parleront encore plus fort que nos paroles. Ainsi, pour vivre l’unité humaine nous devons d’abord nettoyer notre cœur de toute animosité envers autrui.Lorsque nous nettoierons la chambre de notre cœur de tout préjugé, de toute mauvaise volonté envers autrui, alors Dieu pourra y résider. Qui est Dieu? Dieu est amour. Dieu est un amour englobant, un amour qui embrasse toute la création comme une seule et grande famille. Cet amour entrera dans notre cœur lorsqu’il sera libre de toute pensée négative envers autrui.
En second lieu, nous vivrons l’unité humaine en veillant à ce que nos paroles expriment l’appréciation et la tolérance envers tous les peuples. Par conséquent, surveillons nos paroles, de peur qu’un cœur ne soit blessé. Posons-nous la question: mes paroles éloignent-elles ou rapprochent-elles les gens? Des mots aimants et bienveillants réconfortent et unissent les gens. Nous devons être des exemples vivants, en prononçant des paroles douces et aimantes. Quelle que soit la situation dans laquelle nous sommes, nous devons être des modèles d’amour, de tolérance et d’harmonie. Avec le temps, d’autres suivront notre exemple et commenceront à faire de même.
Troisièmement, nous vivrons l’unité humaine par les gestes que nous poserons. Chaque jour, nous devons faire des choix.

Nous engagerons-nous dans des actions qui éloignent ou rapprochent les gens? Au travail, nous sommes souvent membres d’un comité où l’on doit voter pour établir des politiques ou statuer sur un cas. Voterons-nous pour adopter des mesures qui favorisent l’amour et la tolérance envers les gens, ou pour celles qui accentuent les préjugés, la discrimination et le sectarisme? Chaque fois que l’occasion se présente, nous devrions être pour nos collègues de travail, des modèles qui les incitent à prendre des décisions et des mesures favorisant la paix et l’unité. Dans nos foyers, les enfants s’inspirent de l’exemple de leurs parents. S’ils les voient tendre les bras pour accueillir toutes les personnes, aussi différentes soient-elles, ils deviendront des adultes qui feront de même. Bref, si nous désirons implanter l’unité dans notre monde, les gens de tous milieux doivent faire preuve de respect et de tolérance envers ceux qui sont différents d’eux.

L’une des méthodes les plus efficaces que j’ai découvertes pour faire de l’unité humaine une réalité vivante dans notre propre cœur est la méditation. Passer du temps quotidiennement en méditation silencieuse nous aide à communier avec notre vrai Soi et la Puissance divine qui nous a créés. Ces moments sont remplis de béatitude, de paix et d’amour.

Sant Darshan Singh Ji nous a dit dans un verset:
« Vous faites s’épanouir nos cœurs,
et vous embrassez chacun de nous comme
l’un des vôtres. »

En pénétrant dans le sanctuaire de notre cœur, nous découvrons qu’il y a de la Lumière en nous: la Lumière du Créateur. Nous prenons alors conscience que cette même Lumière en nous brille également en chacun. Lorsque nous commençons à la reconnaître chez les autres, les différences extérieures qui nous séparaient s’atténuent petit à petit. Nous ne voyons plus la couleur des cheveux, des yeux, de la peau, ou le vêtement et le langage des gens. Nous ne voyons plus qu’une Lumière s’exprimer par de nombreux revêtements extérieurs, si différents et beaux à leur manière. Tout comme l’électricité qui alimente les ampoules de formes et de tailles multiples, qui à la base produisent toujours le même éclairage, la Lumière du Créateur brille à l’intérieur de nombreuses formes humaines différentes, de même que chez les animaux, les poissons, les oiseaux et les reptiles. Nous commençons à voir toute vie comme une seule et même chose. Nous nous rendons compte que nous sommes tous importants et, lorsqu’il y a travail d’équipe, tous les systèmes fonctionnent rondement. Nous réalisons que nous sommes tous des éléments d’une même roue et que l’unité est importante pour que tout fonctionne bien. En nous asseyant en méditation, nous pouvons accroître notre propre compréhension de l’unité et de la coopération. Ce faisant, nous deviendrons un exemple pour les autres en propageant ces qualités dans notre propre sphère de vie.

En apprenant l’art de la coopération, nous découvrirons que nous sommes interconnectés, formant ainsi une seule et même grande famille divine. Par l’action bienfaisante de la coopération, nous développons de plus en plus d’amour les uns pour les autres. Bref, lorsque nous avons un cœur aimant et coopératif, Dieu nous accorde non seulement l’unité les uns avec les autres, mais nous réunit à Lui.