Nous affranchir définitivement de tout sentiment d’inquiétude

Je souhaite un heureux Quatre Juillet (au Québec le 24 juin et le premier juillet)à tous ceux qui célèbrent  l’indépendance de ce pays en tant que nation. Beaucoup de pays dans le monde consacrent un jour à la célébration de leur indépendance. Aux États-Unis, cette célébration entraîne une grande effervescence qui se manifeste sous la forme de feux d’artifice, de pique-niques et de parades.

La plupart des manifestations se déroulent dehors ; dans les jardins ou les arrière-cours, dans les parcs ou dans les rues des villes. À cette époque de l’année, les gens sont particulièrement attentifs aux bulletins météorologiques diffusés à la radio, à la télévision ou sur l’Internet. Leur plus grande préoccupation est celle de savoir s’il fera trop chaud ou si le temps sera pluvieux ou orageux et perturbera les festivités extérieures. Les préparatifs de la célébration s’accompagnent de la peur du mauvais temps. Dans certaines localités, la peur des tornades et des orages plane comme une ombre au-dessus des célébrations. Dans la vie, il est courant de s’inquiéter du lendemain ou de ce qui pourrait arriver… à suivre : Comment l’inquiétude parvient-elle à être une source de stress?
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2-Comment l’inquiétude parvient-elle à être une source de stress?
Au cours des dernières années, les effets que peuvent produire les sentiments d’inquiétude sur notre état de santé ont suscité un grand intérêt chez les docteurs, les chercheurs et les personnes travaillant dans le domaine de la psychologie. L’inquiétude est l’une des causes du stress; et le stress contribue au déclenchement de certaines maladies. Il est intéressant de noter que le mot anglais « Worry » (qui signifie en français: inquiétude, tracas) vient du vieil anglais et veut dire à l’origine « Choke » (obstruer, étrangler, étouffer) ou « Strangle » (tuer, supprimer, réprimer). Si nous prenions en considération la signification originelle du mot « Worry », nous constaterions qu’il décrit précisément l’effet que produisent sur nous les sentiments d’inquiétude.

Lorsque nous sommes étranglés ou que nous étouffons, nous ne pouvons plus respirer. Notre apport d’air est coupé et nous luttons pour notre survie. Bien que l’on ne puisse pas forcément associer la sensation que provoque l’étouffement avec l’inquiétude, si nous y réfléchissons bien, lorsque nous nous inquiétons nous nous coupons de la vie. Il se peut qu’aucun signe physique de détresse n’apparaisse immédiatement ; mais, peu à peu, notre corps manifestera certains signes d’affaiblissement. Le stress entraîne la production d’hormones qui ont pour but de nous prémunir contre tout danger, en nous permettant de nous protéger ou de nous défendre soit en fuyant, soit en nous battant. La libération de ces hormones dans notre organisme augmente la force et la puissance de nos bras et de nos jambes, ce qui nous permet de nous battre ou de nous enfuir rapidement. Malheureusement, ces hormones sont également libérées et circulent dans notre corps, lorsque nous sommes stressés par une situation qui ne requière pas de se battre ou de fuir. Une présence excessive de ces hormones au sein de notre organisme peut, à long terme, endommager différents organes. Même si nous n’étouffons pas ou que nous ne soyons pas étranglés, au fil du temps, la présence de ces hormones dans notre corps déclenche certaines pathologies sur le plan physique.

Par conséquent, les docteurs et les psychologues se sont appliqués à apprendre aux gens comment il convient de se prémunir contre l’inquiétude, afin qu’ils soient en mesure d’améliorer leur santé physique et mentale.

Certaines recherches ont indiqué que l’on s’inquiète parce que l’on a peur. Une étude a analysé les différents types de sentiments d’inquiétude dont sont porteurs les gens. Plus d’un tiers des gens s’inquiètent à propos de choses qui n’arriveront jamais. Un autre tiers s’inquiètent d’événements passés auxquels on ne peut plus rien changer. Enfin, le tiers restant se divise en deux groupes: ceux qui s’inquiètent de choses qui concernent d’autres personnes, mais ne les concernent pas; et ceux qui sont en proie à l’inquiétude parce qu’ils sont malades ou qu’ils se croient malades. Seul un petit nombre de personnes s’inquiètent à juste titre et voient leur attention accaparée par de réels sujets d’inquiétude.

Pensez au nombre de fois où nous nous sommes inquiétés de manière inconsidérée à propos de choses qui ne sont pourtant jamais arrivées. Considérez, par exemple, le nombre de fois où dans le passé des bulletins météorologiques ont annoncé de fortes pluies et des orages qui menaçaient de remettre en cause nos projets pour le quatre juillet. Alors que, en réalité, cette journée qui avait été annoncée comme pluvieuse se révéla être belle et ensoleillée.

Notre mental anticipe l’avenir et crée des scénarios qui sont pour nous une source d’inquiétude. Certaines personnes se rendent même malades d’inquiétude, en étant persuadées qu’une catastrophe est sur le point de se produire. Il se peut que, jour et nuit, elles perçoivent la présence d’une menace. Il se peut même qu’elles en parlent à d’autres personnes. Certains individus peuvent même en perdre le sommeil. La plupart du temps, leur sujet d’inquiétude ne se réalise jamais. Tous ces jours et toutes ces semaines passés à être hantés par leur peur du lendemain les conduisent à dilapider une grande partie du précieux temps de leur vie. C’est comme si ces personnes étouffaient de peur. Elles ont gaspillé une partie du souffle vital qui leur a été alloué. Tous ces soucis ont dégradé la qualité de leur vie…à suivre: Comment éviter d’être en proie à l’inquiétude
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3-Comment éviter d’être en proie à l’inquiétude
La prochaine fois que nous commencerons à manifester des sentiments d’inquiétude, nous devrons nous demander s’il est vraiment utile de gaspiller le précieux temps de notre vie en l’engageant dans des pensées relatives à des choses qui sont susceptibles ou non de se produire. S’il y a un réel danger, plutôt que de nous en inquiéter, nous devrions simplement prendre les mesures permettant de nous en prémunir. Si nous agissons en ayant fait tout ce qui pouvait être fait, il n’est pas utile d’ajouter à tout cela des sentiments d’inquiétude. Agir est utile, mais s’inquiéter est inutile. Faisons de notre mieux et laissons le temps faire les choses dans un sens qui peut être bénéfique à autrui ou à nous-mêmes. C’est en agissant de cette façon que nous éliminerons un bon tiers de nos sentiments d’inquiétude.

Une autre de nos causes d’inquiétude est relative aux événements passés auxquels nous ne pouvons rien changer. Il se peut que ce qui s’est arrivé dans le passé n’ait pas été de notre goût ou de celui d’une autre personne. Une fois l’événement survenu, il ne sert à rien de s’en inquiéter. S’inquiéter n’y changera rien et aura seulement pour effet de nous rendre malades. Et nous souffrirons alors doublement. Nous aurons souffert une première fois au moment où s’est produit l’événement qui nous a déplu. Et nous souffrirons à chaque fois que nous nous en inquiéterons tout simplement parce que cela nous conduira à revivre mentalement cette situation. C’est comme visionner, encore et encore, un mauvais film. Une fois n’est-ce pas assez ?…à suivre: Apprendre du passé, mais ne pas s’en inquiéter
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4-Apprendre du passé, mais ne pas s’en inquiéter
Le seul intérêt qu’il y a de penser au passé réside dans le fait que l’on peut en tirer des leçons susceptibles de nous conduire à adopter un comportement qui nous permettra de ne pas répéter nos erreurs et ainsi d’avancer. S’inquiéter du passé ne changera rien. Nous inquiéter ne nous empêchera pas de commettre à nouveau la même erreur dans le futur. Nous devons tirer les leçons du passé et nous résoudre à mieux agir à l’avenir. En oubliant le passé, nous serons en mesure de faire disparaître bon nombre de nos sentiments d’inquiétude…à suivre: Les sentiments d’inquiétude se rapportant à la maladie
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5-Les sentiments d’inquiétude se rapportant à la maladie
De nombreuses personnes sont en proie à des sentiments d’inquiétude se rapportant à la maladie. Cela prend deux formes. La première nous conduit à nous inquiéter de l’évolution d’une maladie dont nous souffrons. Je le répète encore une fois, nous ne devrions pas nous en inquiéter. Bien au contraire, nous devrions agir sur la maladie soit en cherchant à bénéficier de soins médicaux, soit en adoptant une démarche dont nous savons qu’elle aura pour effet de nous en soulager. Nous tourmenter ne nous guérira pas. Au contraire, le stress provoqué par notre angoisse peut aggraver notre état de santé. Le deuxième aspect est de s’inquiéter des maladies que nous n’avons pas. Beaucoup de gens lisent des articles sur des maladies et à la fin de cette littérature, ils ressentent les symptômes de cette maladie. Si vous avez une maladie, consultez un médecin. Mais si nous ne l’avons pas, pourquoi devrions-nous vivre dans l’inquiétude de la contracter? Nous nous rendons malades d’inquiétude alors que nous sommes en bonne santé.

Des milliers de maladies sont susceptibles de nous frapper. Pourquoi nous en inquiéter ? Nous devrions prendre des mesures nous permettant de prévenir la maladie. Comment? En prenant soin de notre santé, en nous détournant de tous les comportements susceptibles de déclencher des maladies et en adoptant un mode de vie sain. C’est ainsi que l’on agit de façon positive. Par conséquent, s’inquiéter est inutile! Le simple fait de nous tracasser ne nous empêchera pas de tomber malades et ne nous guérira pas. Si nous nous débarrassons de tous les sentiments d’inquiétude se rapportant à notre santé, nous constaterons que notre état de santé s’améliorera…à suivre: Agir sans ajouter de stress à nos vies.
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6-Agir sans ajouter de stress à nos vies
Une fois que nous aurons éliminé les causes inutiles d’inquiétude, nous constaterons qu’il ne restera alors plus qu’un petit nombre de sujets susceptibles de faire naître en nous des sentiments d’inquiétude ; il s’agit de ceux qui peuvent être, à juste titre, considérés comme de réelles causes d’inquiétude. Il pourra s’agir de problèmes financiers, de graves et réels problèmes de santé, de difficultés au travail, d’écueils relationnels ou de complications familiales. Encore une fois, le fait de nous tourmenter ne nous permettra pas de résoudre nos difficultés. Nous devrions, afin d’être à même de résoudre nos problèmes, agir de manière positive. Nous devrions agir sans inquiétude; en effet, nous faire du souci ne résoudra en rien nos problèmes. Si nous y parvenons, nous aurons donc agi sans ajouter de stress supplémentaire à nos vies.

En repensant à la signification originelle du mot anglais « Worry » — au sens de couper le souffle —, nous nous rappellerons qu’il nous faut arrêter de nous inquiéter. Nous devrions gérer au mieux chacune des situations qui se présentent à nous et laisser le reste entre les mains de Dieu. C’est en agissant de cette façon que nous ferons le meilleur usage possible de notre souffle vital. Nous constaterons que nous disposerons d’un plus grand contrôle sur nos vies. Dès lors que nous reprendrons le contrôle de nos vies et que nous arrêterons de nous faire du souci, nous disposerons de plus de temps en vue d’agir de façon à atteindre le véritable but de la vie. Dès lors que nous arrêterons de nous inquiéter, nous effectuerons de meilleures méditations, nous serons en mesure de profiter, dans de bien meilleures conditions, du temps passé avec nos proches et nos vies seront plus paisibles…à suivre: Avoir foi en Dieu
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7-Avoir foi en Dieu
L’une des meilleures façons de nous libérer définitivement de toutes nos inquiétudes est celle qui consiste à avoir foi en Dieu. La vie est faite de bons moments; mais également de périodes difficiles. Lorsque les choses vont bien, nous croyons en Dieu. Cependant, dès lors que, en dépit de nos efforts et de notre bonté de cœur, nous traversons des moments difficiles, nous remettons en cause l’existence de Dieu.

Repensons à certains épisodes de nos vies où, parce que les choses n’allaient pas dans le sens voulu par nous, nous étions en proie à une forte inquiétude. Nous commencions à remettre en question l’existence de Dieu et à nous demander pourquoi il nous fallait endurer de si terribles difficultés. Pour, par la suite, finir par nous rendre compte que, en définitive, tout s’était passé pour le mieux. Ce qui nous semblait être un échec n’était en réalité qu’une bénédiction; en effet, les choses avaient été réglées d’une bien meilleure façon que nous n’aurions, nous-mêmes, pu le faire.

Il nous faut réaliser que Dieu est toujours à nos côtés et qu’Il a en permanence les yeux posés sur nous. Nous ne sommes pas toujours en mesure de nous en rendre compte immédiatement; néanmoins, au moment opportun, nous prendrons conscience du fait que la sagesse divine c’est ce qui est le mieux pour nous…à suivre: Cette année, libérons-nous définitivement de tout sentiment d’inquiétude grâce à la méditation

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8-Cette année, libérons-nous définitivement de tout sentiment d’inquiétude grâce à la méditation
La méditation est un des moyens qui nous permet de développer notre foi en Dieu. Dès lors que nous méditerons et que nous pénétrerons au-dedans de nous-mêmes, nous découvrirons que Dieu réside à l’intérieur de nous. Ainsi, nous n’aurons plus à nous demander si Dieu existe ou non. Nous verrons Dieu ainsi que toutes les merveilles intérieures. Dotés de cette conscience, nous ne remettrons plus en question la sagesse divine. Nous saurons que la main de Dieu est à l’œuvre en toute chose et que tout ce qui arrive se produit pour notre plus grand bien.

Puisque nous célébrons ce quatre juillet, affranchissons-nous définitivement de tout sentiment d’inquiétude en plaçant, et ce quelle que soit la sphère de notre vie, notre foi en Dieu. Nous pourrons y parvenir grâce à la méditation; en effet, celle-ci nous permettra de réaliser une expérience directe de la présence divine au sein de nos vies.